Le libre accès à internet pour les enfants
Aujourd'hui, internet et les nouvelles technologies ont pris une place importante dans la vie de chacun dans la société. Les enfants y sont exposés depuis leur plus jeune âge ; n'a-t-on pas déjà vu un enfant surfer sur Internet mieux que ses parents ?
Cette aisance finit alors par devenir préoccupante. Parents dépassés, Internet peu sécurisé... les enfants deviennent des cibles privilégiées et la plupart des adultes ne savent pas comment réagir.
C'est pourquoi nous allons nous demander en quoi le libre-accès à Internet représente-t-il un danger pour les enfants de 8 à 14 ans.
Pour répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps qu'internet contient un danger constant pour des jeunes, et que le contrôle d'internet par les parents est primordial mais que la surveillance peut avoir au final un impact négatif sur les enfants.
I.INTERNET: un danger constant pour les enfants
1. Internet INADAPTÉ pour des jeunes
Selon une enquête européenne réalisée en 2011, 93% des enfants âgés de 9 à 16 ans naviguent sur internet au moins une fois par semaine dont 60% qui y vont tous les jours : Internet est aujourd’hui le quotidien des jeunes. Pourtant, malgré une utilisation dite sans danger, Internet contient des éléments inadéquats pour des enfants qui sont plein de curiosités et avide de découverte. Le web est à la base un moyen de communication d’information, pour qu’elles arrivent plus rapidement, puis il s’est généralisé pour faciliter la vie de tous les jours. Mais pour des adultes.
Les enfants ne sont pas assez responsables pour pouvoir accéder à cet outil utilisé pour la liberté d’expression et d’information par une multitude des gens honnête mais il existe aussi des gens mal intentionné qui profitent de l’écran pour atteindre les jeunes vulnérables à cette menace : pédophilie, cyber-terrorisme (recrutement des jeunes pour le djihad, par exemple), arnaque,…
De plus, Internet n’a pas que des bons côtés. Il a aussi son versant noir : le « dark web » où les jeunes peuvent avoir accès à la drogue, aux armes et toutes autres violences qui peuvent exister.
vidéo informative sur le Dark web
2.
Les enfants peuvent aussi finir par entraîner certain problème chez les enfants, psychologique, sociologique ou même physique.
En effet, les jeunes vont développer des addictions à internet, tel qu’ils vont jusqu’à passer des nuits blanches ou alors programmer une alarme pour pouvoir retourner sur leur ordinateur ou leur téléphone portable et aller sur le net.
Ils finissent aussi par se désocialiser, restant devant un écran quand bon leur semble, sans sortir. Cela risque de les rendre solitaire, vivant une vie virtuelle. Ils finissent par ne plus avoir de réelles relations, et de se renfermer sur eux même.
Cette tendance s’explique aussi par de nouvelle violence qui s’étend entre les jeunes : le harcèlement par internet. Elle peut se traduire par des violences physiques, voire aller jusqu’au suicide des jeunes (suicide groupé dû au réseau sociaux, attaque en groupe sur une victime, etc…)
Cela montre qu’Internet peut poser question sur le libre accès au web.
II. le libre-ACCÈS: bon ou pas bon?
1. un contrôle des activités des enfants obligatoire
Pour éviter ces problèmes d’addiction, limiter la violence chez les jeunes, le visionnage de certains sites (tel que les sites pornographique que l’on trouve partout et en libre-accès sur le net) ainsi que empêcher les enfants de devenir antisocial, il existe de nombreux moyens pour restreindre l’accès à internet : des contrôles parentales aux navigateurs spécialisés pour les enfants, les parents ont une multitude de choix pour surveiller leurs jeunes. Mais c’est justement tout ce choix qui va en dérouter plus d’un et qui, à terme, vont laisser tomber cette protection au profit de la faciliter : fermer les yeux et laisser leurs enfants livrés à eux-mêmes sur internet.
Malheureusement, ceci n’est pas une solution, les enfants ont besoin d’être surveillés lors de leurs navigations sur le web, sans quoi, ils pourront tomber sur n’importe quoi et pas de leurs âges.
Il suffit aux parents de se renseigner auprès de n’importe quelle enseigne d’informatique ; le ministère de l’intérieur en conseil aussi (potati, kidoz, etc…)
2. Un impact NÉGATIF dû à une surveillance EXAGÉRÉE
Malgré tout, une surveillance accrue n’est pas non plus conseillé. Avoir toujours ces parents sur le dos, l’enfant ne va plus savoir faire la différence entre la vie privé et la vie publique. Tout le monde a besoin de son « jardin secret », surtout lorsque l’enfant rentre dans l’adolescence. Être surveiller tout le temps, être surprotéger, le jeune ne développera pas de sens critique et ne se méfiera plus de rien.
Ou alors, au contraire, la surveillance engendrera de la méfiance chez les enfants, qui, ne voulant pas tout partager avec leur parent, vont créer de nouvelles méthodes pour communiquer, comme par exemple discuter grâce à des paroles de chansons que seuls les concernés pourront comprendre, créer de nouveaux comptes et de nouvelles identités sur les réseaux sociaux pour éviter que leurs parents puissent espionner leur fille ou leur fils.
De plus, voulant être libre pour surfer sur le web, ils vont chercher à contourner les barrières des contrôles parentales. Cela va apprendre aux enfants à esquiver les règles, ils verront ça comme un jeu et ne seront plus capable de différencier la réalité et la fiction.
Pour éviter d’engendrer des problèmes de ce genre, le mieux est de discuter avec son enfant. D’instaurer dès le début un climat de confiance entre parent et jeune, qu’il puisse venir parler à des adultes sans se sentir gêner qu’il rencontre des images choquantes ou autres lors de sa navigation sur le net.
Il faut aussi l’informer de tous ce qu’il peut trouver sur internet, et de le mettre en garde. Par contre, on ne doit pas non plus le pousser à visiter ces sites.
Les enfants ne connaissent pas tous les dangers que représentent l'outils -Internet- qu'ils utilisent. C'est pour cela que les
parents doivent restreindre leur accès au web, il existe des logiciels spécialisés mais cette protection peut devenir un point négatif et forcer les jeunes à faire exactement le contraire de ce
que leurs parents recherchent.
La solution est donc de communiquer sur ces dangers. Les enfants doivent apprendre eux-même la vigilance, avec l'aide de leurs parents.
Virginie M.